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Histoire et traditions de la vigne et du vin en Vendée
La Vendée d’aujourd’hui, comme auparavant le Bas-Poitou, n’est pas spontanément perçue comme une région viticole. Et pourtant, des traces archéologiques attestent de la culture de la vigne dans la région dès le IIe siècle. Le commerce du vin blanc avec les pays du nord de l’Europe, associé à celui du sel, y était prospère au Moyen Âge. Au début du XIXe siècle, on comptait dans le département jusqu’à 72 000 propriétaires de vignes, qui s’étaient emparés des complants monastiques et seigneuriaux d’avant la Révolution.
Après 1900, alors que le vignoble vendéen a été reconstitué après le fléau du phylloxéra, on y boit Noah et Othello, mais aussi ces « petits vins » dont la qualité grandissante fera l’objet en 2011 de la plus haute reconnaissance officielle : l’Appellation d’Origine Contrôlée conférée aux Fiefs vendéens. En réalité, deux viticultures y coexistent : une poignée de vignerons professionnels élèvent le vin pour réjouir le cœur et fortifier le corps des hommes de goût, tandis que les vignerons amateurs sollicitent la bienveillance amicale ou familiale pour partager et déguster le fruit de leur production et de leur passion. Voilà la singularité de l’histoire viticole de la Vendée que nous retraçons ici, tout en évoquant les traditions liées à la vigne, les vendanges, la cave où l’on reçoit les amis, les chansons à boire… Avec la participation de Jean-Pierre Bertrand, pour le chapitre sur les chansons. Préface d’Alain Miossec, professeur émérite de l’Université de Nantes.
Lu dans la presse
Article paru dans la revue La Géographie. Terre des hommes de la Société de géographie, n° 1577, avril-juin 2020, p. 62-63.