130 Journée d’études, CVRH PHILIPPE GAURY JQL¿TXH H[HPSOH GX UHQRXYHDX GH O¶DUW PRQXPHQWDO TXL DQQRQFH j OD ¿Q GX XIIe siècle, les élans du gothique1 ». Ces absidioles ont fait l’objet d’une sauvegarde GqV HW GHSXLV ORUV G¶XQ HQWUHWLHQ VXLYL (Q FRQFOXVLRQ OD ¿QHVVH G¶XQH partie des vestiges de ce monument annonce une transition du style roman en VW\OH JRWKLTXH &HW H[HPSOH LOOXVWUH OD GL̇ FXOWp j FODVVHU GDQV XQH FDWpJRULH artistico-chronologique l’ensemble d’un monument. (Q H̆ HW OHV YHVWLJHV GH O¶DEED\H UHQIHUPHQW DXVVL GHV pOpPHQWV SXUHPHQW JRWKLTXHV 6LJQDORQV OD GpFRXYHUWH HQ ORUV GHV IRXLOOHV DUFKpRORJLTXHV GH claveaux en pierre calcaire tendant à restituer une voûte octopartite gothique de l’abside. Le contraste avec un chevet granitique et roman interroge cependant. S’agit-il de travaux de reprise du couvrement ou d’un repenti en cours de chantier ? Dans le même calcaire, le visiteur peut admirer un gisant exposé dans la galerie ouest. Par ailleurs, la découverte, en 2020, de deux clés de voûtes sexpartites en JUDQLWH DLQVL TXH GH QRPEUHX[ FODYHDX[ VHPEOH FRQ¿UPHU XQH YRWH VH[SDUWLWH JRWKLTXH GHV GHX[ EUDV GX WUDQVHSW (Q¿Q )UDQoRLV -HDQQHDX D HVWLPp HQ que la colonnette sur console sculptée dans un angle de la première travée de la nef ainsi que les piles, permettent de restituer ici des voûtes d’ogives quadripartites. Le gothique dit rayonnant est bien présent à l’intérieur de la salle capitulaire. D’après Michel Dillange, cet espace aurait été refait après un incendie commis par les Anglais en 1372. Cette hypothèse n’est cependant pas retenue par l’historienne de l’art Claude Andrault-Schmitt à cause de la trop grande cohérence entre « l’enveloppe et son embellissement ª HOOH SODLGH SOXW{W SRXU XQH °XYUH GH OD ¿Q GX XIIIe siècle ou début du XIVe. L’absence quasi totale de sculpture sur les chapiteaux HW FOpV GH YRWH VHPEOH FRQ¿UPHU FHWWH GDWDWLRQ /D VDOOH SDUIDLWHPHQW FDUUpH partagée en trois nefs de trois travées chacune, est couverte de neuf voûtes en FURLVpH G¶RJLYHV GH VW\OH JRWKLTXH UD\RQQDQW (OOH D pWp PDJQL¿TXHPHQW UHVWDXrée et sert de chapelle depuis 1979. À l’extérieur, on observe aussi des remplages gothiques, du XIVe siècle, décorant deux des trois ouvertures romanes datant de OD FRQVWUXFWLRQ SULPLWLYH GH OD ¿Q GX XIIe siècle. Des baies gothiques sont également visibles sur la façade sud d’une des ailes DXWRXU GX FORvWUH $SUqV OH UHWRXU GHV PRLQHV HQ GH JURV WUDYDX[ RQW SHUPLV HQWUH HW OD FUpDWLRQ GH FKDPEUHV HW GH GLYHUVHV VDOOHV XWLOHV j OD YLH PRnastique. Ces opérations se sont concentrées à l’angle des ailes est et sud des bâtiments autour du cloître. La façade sud montre clairement des ouvertures gothiques. On peut supposer le percement, en temps de paix, de grandes baies destinées à 1. Dillange Michel, Églises et abbayes romanes en Vendée 0DUVHLOOH eGLWLRQV -HDQQH /DI¿WWH S
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