Vendée gothique

46 Journée d’études, CVRH CHRISTIAN DAVY vant à Vix, est pour le moment protégée par un décor des années 1900, alors que le chœur de l’ancienne église Notre-Dame est désormais ouvert à tout vent. Ces quatre exemples témoignent de la richesse et de la qualité des décors qui avaient été exécutés à l’époque gothique en Vendée. Une dizaine d’entre eux seulement SUpVHQWH VẊ VDPPHQW GH VXUIDFH SHLQWH SRXU UHWHQLU O¶DWWHQWLRQ Cependant l’avenir est favorable avec l’espérance de nouvelles découvertes. L’ensemble à peine visible de la prieurale de l’Angle à Chantonnay est prometteur VL O¶pGL¿FH UHoRLW TXHOTXH DWWHQWLRQ SRXU VD VDXYHJDUGH /¶écaillage des badigeons qui couvrent la voûte du chœur de l’église Notre-Dame du Vieux-Pouzauges laisse émerger deux décors peints : O¶XQ ¿JXUp HVW UHSpUDEOH JUkFH j XQ IUDJPHQW d’une aile appartenant sans doute à l’un des symboles des évangélistes ; l’autre, ornemental, est révélé par XQ UpVHDX GH WLJHV ÀHXULHV GHV XIIIe-XIVe siècles. Les sondages réalisés dans la chapelle de la Celle de Grandmont, à Chassay-Grammont, IRQW DSSDUDvWUH GHV pOpPHQWV DUFKLWHFWXUDX[ TXL SHUPHWWHQW G¶HVSpUHU GH JUDQGHV scènes historiées. Ceux pratiqués dans le chœur de Saint-Sauveur de l’Île d’Yeu WpPRLJQHQW G¶RUHV HW GpMj G¶XQ &KULVW HQ PDMHVWp SHLQW j OD ¿Q GH OD SpULRGH URPDQH ou au début de l’époque gothique ¿J '¶DXWUHV pJOLVHV FRPPH 1RWUH 'DPH GH L’Hermenault, présentent des murs recouverts de plusieurs couches d’enduits et de badigeons, ce qui entretient l’espoir d’une augmentation future du corpus de peintures murales gothiques en Vendée. Décors d’églises, EÏDPST E ÏEJmDFT DJWJMT Les témoins subsistants permettent de constater qu’ils sont principalement conservés dans des églises, abbatiales, prieurales ou paroissiales, et de maQLqUH SRQFWXHOOH GDQV OHV pGL¿FHV SURIDQHV RX ODwFV bâtiments d’établissement religieux autres que le lieu de culte, châteaux, manoirs ou maisons. Cette disSURSRUWLRQ Q¶HVW SDV OH UHÀHW GH OD SURGXFWLRQ SLFWXUDOH GH O¶pSRTXH JRWKLTXH mais plutôt de celui d’une inégalité de conservation. Elle est la conséquence d’un renouvellement plus rapide et sans doute plus fréquent des décors peints dans OHV pGL¿FHV FLYLOV 3OXV HQFRUH HOOH WpPRLJQH G¶XQH UpDOLWp DFWXHOOH GH OD UHFKHUFKH KLVWRULTXH (Q H̆ HW O¶DFFqV DX[ pGL¿FHV UHOLJLHX[ TXL VRQW GHV OLHX[ RXYHUWV DX public, est aisé pour tous, y compris les chercheurs, alors que la majorité des pGL¿FHV FLYLOV DSSDUWLHQQHQW DX GRPDLQH SULYp GRQW O¶DFFqV V¶H̆ HFWXH GH PDQLqUH discrétionnaire.

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