Vendée gothique

54 Journée d’études, CVRH CHRISTIAN DAVY opération menée de manière exemplaire est en cours, mais il est d’ores et déjà possible d’évoquer ici les peintures murales. À l’étage, la grande salle (32 mètres GH ORQJ VXU GH ODUJH D SHUGX VD SDUWLH VRPPLWDOH PDLV OHV PXUV GX PLOLHX du XIIIe siècle, étaient parés d’un décor couvrant à motif d’appareil de pierres de taille, aujourd’hui très usé. Malgré un léger enrichissement du motif dans les DQJOHV ¿J VD VLPSOLFLWp VXUSUHQG GDQV XQH VDOOH G¶DSSDUDW GH FHWWH HQYHUJXUH PrPH VL O¶RQ WLHQW FRPSWH GH OD GLVSDULWLRQ GHV SDUWLHV OHV SOXV KDXWHV GHV PXUV R GHV EDQGHV RUQHPHQWDOHV GHYDLHQW \ DYRLU pWp SHLQWHV $X UH] GH FKDXVVpH 7HGG\ %HWKXV D LGHQWL¿p XQ HQVHPEOH UpVLGHQWLHO GH TXDWUH YROXPHV TXDVL LGHQWLTXHV &HV HVSDFHV FRQIRUWDEOHV HW LQGpSHQGDQWV pWDLHQW GRWpV GH SRUWHV GH IHQrWUHV j cousiège et de cheminées. Ils étaient également ornés d’un décor couvrant à motif d’appareil de pierres de taille. La disposition du décor peint se trouve en pleine adéquation avec la structuration originale des quatre salles couvertes de plafonds à trois pans. Ainsi, les bordures décoratives latérales suivent la ligne horizontale des empochements observés dans les murs gouttereaux et l’inclinaison des pans du plafond sur les murs de refend et sur les murs pignons. Cette organisation, qui allie décor peint et structure en bois, est inconnue par ailleurs dans l’habitat civil du XIIIe siècle. En résumé, le plafonnement à trois pans présente une forme unique pour des quatre pièces résidentielles situées en rez-de-chaussée, et la nature du décor qu’il portait reste énigmatique. Fig. 13͘ DĂŝůůĞnjĂŝƐ͕ ŚƀƚĞůůĞƌŝĞ͕ ƐĂůůĞ ŚĂƵƚĞ͕ ŵƵƌ ŶŽƌĚ͘ ĠĐŽƌ ĐŽƵǀƌĂŶƚ͕ ĚĠƚĂŝů ͗ ƚƌŽŝƐ ĂƐƐŝƐĞƐ ĂǀĞĐ ũŽŝŶƚƐ ŵŽŶƚĂŶƚƐ ŽƌŶĠƐ ĞŶ ŵĂŶŝğƌĞ ĚĞ ďĂƐĞƐ Ğƚ ĚĞ ĐŚĂƉŝƚĞĂƵdž͘ Photographie et infographie C. Davy

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