Vendée gothique

64 Journée d’études, CVRH BÉNÉDICTE FILLION-BRAGUET qui meurt en 1212. Elle est déjà veuve lorsqu’elle hérite en 1214 de son frère des seigneuries de Machecoul, Luçon et de La Roche-sur-Yon, et qu’elle se remarie avec Aimery VIII GH 7KRXDUV $YHF VRQ VHFRQG pSRX[ HOOH D XQ ¿OV Aimery, mort en bas kJH HW XQH ¿OOH -HDQQH GH 7KRXDUV PRUWH sans postérité. Dans le testament qu’elle rédige en 1235, Beatrix de Machecoul exprime son souhait d’être enterrée dans l’église de l’abbaye qu’elle a fondée3. En ce qui concerne l’église dans laquelle se trouve le tombeau, c’est en juillet 1210 que, selon la Gallia Christiana, Béatrix, avec son premier mari Guillaume de Mauléon, seigneur de Talmont, fonde l’abbaye dans la forêt de La Roche-sur-Yon. Entre 1212 et 1216, Béatrix fait plusieurs dons pour en augmenter le temporel, GRQV TXL VRQW FRQ¿UPpV SDU VRQ WHVWDPHQW GH /¶pJOLVH HVW YLVLWpH HQ SDU O¶pYrTXH GH 3RLWLHUV -HDQ GH 0HOXQ OHTXHO UHYLHQW HQ SRXU FRQVDFUHU O¶DXWHO PDMHXU &H VRQW GHV GDWHV j SUHQGUH DYHF SUXGHQFH : la fondation n’est pas synonyme de la pose de la première pierre et la consécration ne marque SDV QpFHVVDLUHPHQW OD ¿Q GX FKDQWLHU 'DQV OH FDV GHV )RQWHQHOOHV LO HVW GL̇ FLOH 3. René Blanchard, « Cartulaire des sires de Rays, 1160-1449 », dans Archives historiques du Poitou, t. XXVIII, 1898, p. CXXIII. Fig. 1. Gisant de Béatrice de Machecoul à l’église de Fontenelles, 2e ƟĞƌƐ ĚƵ y///e siècle. &O %pQpGLFWH )LOOLRQ %UDJXHW

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