78 Journée d’études, CVRH BÉNÉDICTE FILLION-BRAGUET GX QRP GH %HQMDPLQ -DFTXHV -HDQ $UPDQG 3DOOLRW 6RQ KpULWLqUH 0DULH -XVWLQH 3DOOLRW GX 3OHVVLV OH SRVVpGDLW HQFRUH j OD ¿Q GX XIXe siècle au moment de l’édition de Paysages et Monuments du Poitou SDU -XOHV 5REXFKRQ HQ HW TXL HQ ¿W don avant sa mort en 1900. Les deux fragments apparaissent dans le catalogue GX PXVpH GpSDUWHPHQWDO GH 1LRUW DQFLHQ K{WHO GH YLOOH WRXU GX 3LORUL SDU Breuillac et Girard en 1913. De façon tout à fait exceptionnelle, ce mausolée a été dessiné en 1864 par 2FWDYH GH 5RFKHEUXQH DYDQW VRQ GpPDQWqOHPHQW /H FURTXLV DWWHVWH TXH OH JLVDQW était placé sous un enfeu cantonné par des pilastres et surmonté d’un gable, dont OHV UDPSDQWV pWDLHQW GpFRUpV GH FURFKHWV 2UQp GH IHXLOOHV O¶DUF GH O¶HQIHX était redenté avec des moulures toriques comme celles qui forment les arcatures du grand panneau de la cuve. Sur ce dernier, on pouvait voir alors cinq arcades occupées chacune par deux personnages représentant des deuillants laïcs. Dans leur composition, l’enfeu et le tombeau sont très marqués par le traitement architecturé qui se développe à partir du milieu du XIIIe siècle et que l’on peut admirer au tombeau de Louis de France (aujourd’hui à Saint-Denis mais FRQoX SRXU O¶DEED\H GH 5R\DXPRQW YHUV DX WRPEHDX G¶ÉWLHQQH j 2ED]LQH (début de la seconde moitié du XIIIe VLqFOH RX DX WRPEHDX GX F°XU GX FRPWH GH &KDPSDJQH 7KLEDXW V YHUV 3RXU OH VW\OH GHV YrWHPHQWV HW OH UHQGX GHV plis, les analogies orientent également vers le dernier tiers du XIIIe siècle : à savoir OHV SOHXUHXVHV GX WRPEHDX GH /RXLV GH )UDQFH ; le retable de Saint-GerPHU GH )O\ SRXU OH FRVWXPH GHV KRPPHV HW OHV VWDWXHV HW YHVWLJHV GX SRUWDLO GH O¶DEEDWLDOH GH &KDUURX[ DQWpULHXU j SRXU OHV URVHV GDQV OHV écoinçons et les feuilles de vignes de l’arc, mais aussi pour le contraposto de la ¿JXULQH IpPLQLQH18. Fort de ces repères, les vestiges du tombeau de Vau-Dieu pourraient correspondre à la sépulture de Thibaut VI &KDERW YHUV YHUV GLW © 7KLEDXGLQ », ou de Sébrand III &KDERW GLW © 6pEUDQGRQ le Preud’homme ». Malheureusement, on ignore l’endroit qu’avaient choisi ces seigneurs pour leur sépulture. 18. Chiaria Piccinini, Diane Joy et Laurent Prysmicki, « Le portail disparu de l’abbatiale de Charroux (Vienne). État des recherches », dans Iliana Kasarska, (dir.), Mise en œuvre des portails gothiques. Architecture et sculptures. Paris, Picard, 2011, p. 47-64. Fig. 11. Crypte de l’église Foussais, buste de gisant (milieu du ø®®®e siècle) et tête de Christ-roi (milieu du ø®®e siècle). Fig 11 bis. Tête du Christ-Roi (milieu ø®®e siècle).
RkJQdWJsaXNoZXIy MTEzODk=